5 dates qui font l'Histoire du Foyer La Voie Romaine
« Refuge », c’est ainsi que se nomme à ces débuts cet établissement pour jeunes filles. La fondatrice, Madame Labreaux ( 1800 - 1868), riche et noble croyante chrétienne de Lyon, consacrera sa vie entière à cette œuvre. Seules les filles de prisons qui n’avaient subit aucune condamnation étaient acceptées comme pensionnaires. Orphelines, elles reçurent une instruction religieuse solide en plus d’une excellente éducation (lecture, écriture et goût du travail). Par la suite, des filles de bonnes filles souhaitant poursuivre leurs études en villes étaient également acceptées.
A la mort de la fondatrice en 1868, les sœurs de Notre-Dame de Fourvière reprennent les rênes du foyer. Ce dernier sera ensuite légué à la congrégation Notre-Dame de Chambriac.
1845
Jusque là, cet établissement faisait à la fois foyer et école primaire pour celles qui le désiraient. Après la guerre, et selon les désirs de plusieurs parents, l’institution s’est consacrée entièrement à l’usage de ces locaux en tant que foyer pour l’accueil de jeunes continuant leurs études.
Cette même année, ce lieu change de nom pour devenir « Le Foyer La Voie Romaine ».
La mairie de Lyon a malheureusement dû détruire une partie du foyer dont le clocher mais aussi une partie de la propriété pour agrandir les voies de circulation. A l’heure d’aujourd’hui, il est encore possible de voir certaines traces de l’ancien foyer.
1963
Pour les aider dans le développement du foyer, les sœurs de Notre Dame de Chambriac font appel à leur délégation brésilienne Notre Dame des Douleurs. De là, plus d'une vingtaine de religieuses ont tenu d'une main de fer le foyer.
1990
Il y a 45 ans, le Foyer La Voie Romaine succède à l’œuvre de Madame Labreaux, fondatrice du « Refuge », ancêtre du foyer, toujours dans cette optique d’accueil pour les jeunes filles quelque soient leur origine et leur religion. Dirigé par Sœur Lucia depuis 1998, il est aujourd’hui l’un des seuls établissements, avec celui des Lazaristes (insérer lien hypertexte), à accueillir les mineures.
2018
